Appui et accompagnement des petits producteurs agricoles

L’enjeu est de soutenir la création des conditions nécessaires pour une plus grande productivité de l’agriculture et une rémunération plus juste et équitable du travail des paysans.

Quelques éléments liés au contexte de l’agriculture.

L’agriculture est l’un des piliers les plus importants des économies mondiales et principalement africaines. De manière globale, elle participe pour 30 à 40% au PIB des pays africains et fournit 50 à 80% des recettes issues des produits d’exportation. A ce jour, la production agricole en Afrique est assurée principalement par les petits producteurs ou les exploitations familiales. Selon le rapport 2008 de la Banque mondiale, 1,5 milliards de personnes vivent sur de petites exploitations. En Afrique sub-saharienne, 80% des exploitations agricoles sont de type familial et 60% de la population active y travaillent.
Toutefois, malgré le rôle et l’importance de l'agriculture dans l’économie africaine, les paysans, principaux artisans de cette richesse travaillent et vivent toujours dans des conditions très difficiles. Les politiques économiques et agricoles internationales et nationales (l’introduction des OGM dans l’agriculture, le contrôle des systèmes semenciers et l’accaparement des terres agricoles, etc.) ne leur sont pas toujours favorables. Aujourd’hui, les terres fertiles, qui servaient à la production pour les marchés locaux de produits alimentaires, sont détournées au profit d’une agriculture industrielle dont les produits sont destinés au marché mondial.
Les politiques imposées par certaines grandes Institutions à la majorité des pays africains ont créé une dépendance structurelle en importation vivrière, l’idéologie dominante imposant le développement de cultures d’exportation au détriment des productions vivrières. Dans cette lancée, les politiques agricoles des pays africains ont été libéralisées et leurs structures d’appui au monde rural (vulgarisation, fourniture d’intrants, stockage et commercialisation, crédit, stabilisation des prix) ont été progressivement éliminées et ont laissé les petits producteurs sans défense, face aux forces du marché international.
En effet, la plupart des mesures d’accompagnement (réglementaires, structurelles et financières) n’ont pas toujours suivi le désengagement des États des secteurs productifs, dont le secteur agricole. Ensuite, l’ouverture des marchés locaux, expose brutalement les paysans africains à une compétition déloyale avec des produits subventionnés. Par le fait de l’ouverture des marchés, les excédents de production (céréales et produits animaux) des pays industrialisés sont écoulés à bas prix sur le marché africain.
Ceci contribue fortement à tuer des initiatives de production domestique des produits identiques ou substituables, dont les coûts de production deviennent plus élevés que le prix des importations subventionnées. A un deuxième niveau, la production de biens alimentaires destinés à l’exportation est rendue peu ou non rentable, étant donné la distorsion des prix mondiaux par les subventions au secteur agricole des pays développés. Le cas du coton africain en est un exemple palpable.
Par ailleurs, à côté des grands dérapages (les APE, la libéralisation des marchés agricoles prônéer par certaines grandes institutions) et des différentes offensives pour la colonisation alimentaire de l’Afrique, (introduction d'OGM, accaparement des terres, etc.), un certain nombre de facteurs communs à l’agriculture familiale expliqueraient en partie les nombreuses situations d’insécurité alimentaire transitoire. En effet, à l’exception de certaines régions où l’intensification agricole s’est imposée, en raison de la raréfaction progressive des terres cultivables, les systèmes productifs des petites exploitations familiales, restent très extensifs et dépendent largement de la pluie. Les superficies cultivées par actif sont faibles (moins d’1 hectare), l’outillage est souvent rudimentaire, même si les agriculteurs font souvent preuve d’ingéniosité et d’une capacité renouvelée d’adaptation. La fumure animale, peu abondante, reste souvent mal valorisée alors que la culture attelée est encore peu développée.





      - Pourquoi accompagner les petits producteurs agricoles vers une autonomie?

Le Groupe Agricole TEKPOR & SEVON (GRATES) considère que l’agriculture est à la base de la sécurité et de la souveraineté alimentaires des populations mondiale et en particulier en Afrique. De ce fait, la solution sine qua non pour éradiquer la faim et l’insécurité alimentaire est le soutien (politique, économique, technique et institutionnel) et la promotion d'une Agriculture Biologique Durable. En améliorant sa productivité, l’Agriculture Biologique permettra de nourrir en préservant la santé des milliers de personnes qui souffrent chaque année de la faim dans le monde et tout particulièrement en Afrique.
D’un autre côté, GRATES pense que l’agriculture valorise mieux l’actif humain, crée de l’emploi, ralentit l’exode rural et épuise moins les ressources naturelles lorsqu’elle est bien suivie dans les meilleures conditions écologiques. Aussi, permet-elle de valoriser et de renforcer le savoir-faire techniques des paysans/paysannes. Enfin, l’Agriculture Biologique peut permettre de développer des technologies alternatives en utilisant les sous produits agricoles et d’élevage comme fertilisants des sols. Ces technologies permettent la pratique d’une agriculture propre et durable.

      - Les démarches d’accompagnement des initiatives en Agriculture Biologique.

Les démarches pour mettre en oeuvre les programmes/projets d’accompagnement des petits producteurs, comportent plusieurs étapes.
Elle commence par une analyse exploratoire et un diagnostic participatif complet pour établir la situation de référence, dégager les forces et les faiblesses, les leviers de développement afin d'aider à la prise de décision ensemble avec les Organisations Paysannes et les coopératives de producteurs agricoles qui participent à l’identification d’une série d’actions prioritaires à mettre en oeuvre pour résoudre les problèmes relevés par l’analyse exploratoire. Un programme/projet prend forme à partir des actions identifiées. Nous contribuons au suivi et à l’évaluation du programme/projet à travers des séances de renforcement de capacité technique et des missions d’appui/conseil et d’animation d’espaces d’apprentissage mutuel.

Dans la pratique, nous utilisons l’approche d’Accompagnement des Dynamiques Organisationnelles Paysannes (ADOP). Avec cette démarche, nous avons développé des outils et des procédures permettant aux Organisations Paysannes de concevoir leurs stratégies de développement et de définir les formes institutionnelles adaptées à leurs conditions et propices à une bonne gouvernance.

Le Groupe Agricole TEKPOR & SEVON (GRATES) participe à des cadres de concertation initiés pour la définition des stratégies et politiques nationales pour que soient prises en compte les préoccupations du monde rural africain. C’est aussi la raison pour laquelle, il s’investit dans la réflexion sur la place et le rôle des Organisations Paysannes dans les processus d’élaboration des politiques de développement. Car ces politiques doivent avoir un impact positif sur la réduction de la pauvreté et le développement économique du milieu rural africain.

      - La démarche d’accompagnement des initiatives en agriculture.

La démarche, pour mettre en œuvre les programmes/projets d’accompagnement, comporte quatre (4) étapes. Elle commence par une analyse exploratoire pour établir la situation de référence, dégager les forces et les faiblesses, les leviers de développement afin de nous aider à la prise de décision. Après avoir fait une restitution aux paysans/paysannes, ces derniers participent à l’identification d’une série d’actions prioritaires à mettre en œuvre pour résoudre les problèmes relevés par l’analyse exploratoire. Un programme/projet prend forme à partir des actions identifiées. Nous contribuons au suivi et à l’évaluation du programme/projet à travers des séances de renforcement de capacité technique et des missions d’appui/conseil et d’animation d’espaces d’apprentissage mutuel.
Dans la pratique, nous utilisons l’approche d’accompagnement des dynamiques organisationnelles paysannes (ADOP). Avec cette démarche, nous avons développé des outils et des procédures permettant aux organisations paysannes de concevoir leurs stratégies de développement et de définir les formes institutionnelles adaptées à leurs conditions et propices à une bonne gouvernance.
GRATES contribue au renforcement des capacités des gestionnaires de ces organisations paysannes, des agents des services techniques étatiques et non étatiques d’appui-conseil et d’autres acteurs de développement.

Le Groupe Agricole TEKPOR & SEVON (GRATES) participe à des cadres de concertation initié pour la définition des stratégies et politiques nationales pour que soient prises en compte les préoccupations du monde rural africain. C’est aussi la raison pour laquelle, il s’investit dans la réflexion sur la place et le rôle des organisations paysannes dans les processus d’élaboration des politiques de développement. Car ces politiques doivent avoir un impact positif sur la réduction de la pauvreté et le développement économique du milieu rural africain.

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